Bonjour MADEMOISELLE
Quand je rentre dans une boutique, dans 90% des cas j'entends : "Bonjour Mademoiselle !" (quand j'entends quelque chose)
Et là, je veux le dire : J'EN AI MARRE !
Oui oui ! Farpaitement ! Ras le bol....
Je ne suis plus une demoiselle, je n'ai plus 15 ans. Le pire c'est quand on me dit : "Bonjour madame" et qu'on me regarde "oh ! pardon ! Bonjour mademoiselle" Si si, je vous jure ! ça m'est arrivé...
Ma question, comment défini-t-on le Melle du Mme quand on n'a pas l'État civil de la personne concernée sous les yeux ?
Le pire, c'est quand je suis avec ma fille car je me dis qu'on doit me prendre pour la baby-sitter...
Cette appellation me donne l'impression de ne pas être prise au sérieux : pourtant, j'ai mon alliance, ma bague de fiancailles, et 28 ans et demi !
Il m'est arrivé une autre péripétie (je m'éloigne un peu du sujet mais pas tant que ça...) :
Arrivée dans ma nouvelle ville, je pars faire du shopping avec un budget confortable, m'acheter une tenue pour un mariage.
(C'était le début de l'automne et les collections hiver venaient d'arriver, donc c'était un peu glauque....)
Je me suis crue dans Pretty Woman, les vendeuses ne me calculaient pas (pour une fois que ça m'aurait arrangée qu'il y en ait une qui me demande "je peux vous aider mademoiselle (ben oui, faut que je m'y fasse) ?", OK, j'étais pas habillée en Prada (enfin chuis pas le diable non plus !) mais je vais pas me saper pour faire du sport, hein ! parce que oui : le shopping, c'est du sport.
Bref ! j'étais invisible. Elles me snobaient.
Autant dire que cette première expérience dans cette ville qui allait devenir la mienne m'a plus qu'échaudée.
Je tiens à signaler que j'en ai fait beaucoup des boutiques, ce jour là, et toujours la même chose...
Je rentre donc dépitée chez moi. J'appelle l'homme : "Elle est nulle cette ville ! Les boutiques sont à ch**r ! Les vendeuses des c****s ..."
Le pauvre, lui qui s'était dit qu'il avait trouvé une bonne technique pour se débarasser de la corvée d'accompagnement à la recherche de LA fringue avec les "Alors ? Kestenpenses ?" et les "Et çui là ?" s'est senti obligé de me proposer de m'accompagner un samedi pour remédier au début de haine que je commencer à ressentir pour notre nouvelle vi(ll)e...
Alors ? Je vous le donne en mille !
Le fameux samedi, dans toutes les boutiques que nous avons faites, on se précipitait sur nous : "Madâme, monsieur ? puis-je vous renseigner ?" Alors 2 choses :
la présence de mon mari :
• me met en valeur (car je ne me suis pas plus sappée que le première fois, donc c'est bien l'accessoire "mari" qui a fait la différence)
• me rend ma place dans la société....
Pfffff.... ça me désole....